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SADI-S & SASI Bypass : Nouvelles chirurgies de l’obésité avec le Dr Noel Patrick

Dernière mise à jour : 25 avr.

La SADI-S et la SASI bypass sont deux techniques de chirurgie bariatrique assez récentes qui gagnent de plus en plus en crédit parmi les chirurgiens bariatriques. Dr Patrick Noel spécialisé dans la chirurgie bariatrique pratique ces nouvelles techniques de chirurgie révisionnelle après un échec de sleeve.


Dans le cas de SADI-S, une gastrectomie longitudinale est réalisée avec une sonde légèrement plus large et la première partie du duodénum est sectionnée 2 à 3 cm après le pylore. L'iléon terminal situé à 250 cm de la valvule iléo-colique est ensuite anastomosé avec la partie du duodénum préalablement disséquée.


Dans le cas de SASI bypass, l'intestin situé à 250 cm de la valve iléo-colique est anastomosé avec l'antre de l'estomac et le duodénum n'est pas disséqué.


Ces deux techniques de chirurgie de l'obésité en Tunisie donnent d'excellents résultats en termes de perte de poids et de résolution de comorbidités, à la fois comme techniques de première approche et surtout comme techniques en cas d'échec de la sleeve gastrectomie.


En particulier, les résultats en termes de résolution du diabète sont extrêmement encourageants.


L’idée de ces interventions est de combiner certains avantages de la Sleeve et du Bypass :

Après ces deux interventions, il existe un risque de :

  • Malnutrition

  • Carence en vitamines.

Pour cette raison, le suivi postopératoire ainsi que la supplémentation en vitamines sont fondamentaux, encore plus que pour d'autres techniques chirurgicales.


Le SADI-S

Le SADI-S (single anastomosis duodeno-ileal bypass with sleeve gastrectomy) est une intervention associant une sleeve gastrectomie à une dérivation intestinale. Il s’agit d’une technique récente amenée à se développer et à s’intégrer dans l’arsenal des interventions de chirurgie de l’obésité.




Déroulement de l’opération


On débute l’intervention en retirant une partie de l’estomac comme on le ferait lors d’une sleeve gastrectomie, puis on sectionne le duodénum (partie débutante du petit intestin), juste après le pylore (muscle qui sépare l’estomac de l’intestin). On repère la jonction entre le colon et la fin du petit intestin (iléon). La longueur d’intestin grêle assurant l’absorption des aliments (anse commune) est mesurée en partant de la fin du petit intestin.

Elle est comprise entre 2,5 et 3,5 mètres. Cette longueur est choisie en fonction des caractéristiques du patient (âge, pathologies associées, IMC…). L’anse iléale est ensuite anastomosée (raccordée) au duodénum, juste en aval du pylore.

Elle associe une intervention restrictive (sleeve) à une intervention malabsorptive (dérivation intestinale).

Il existe un effet hormonal associé, en agissant sur les cycles des hormones régulant la satiété, la glycémie…

Elle peut être considéré comme une variante de la dérivation bilio-pancréatique (technique peu réalisée actuellement car entraînant beaucoup de complications nutritionnelles post opératoires et réservée à de rares cas de super obésité).


Le SASI


Le SASI consiste en une Sleeve revisitée. On applique la réduction de l’estomac avant de remonter le petit intestin. De cette manière, la nourriture arrive plus rapidement à l’intestin et la sensation de faim disparaît.


Cette technique obtient de grands résultats pour la cure du diabète de type 2 (augmentation de la sécrétion d’insuline du pancréas) et peut résoudre des complications difficiles comme l’hypertension, l’hypercholestérolémie, les maladies osseuses, etc.



Qui peut bénéficier d’une SASI ou SADI ?


Les personnes âgées de 18 à 65 ans peuvent être candidates à ces opérations.


  • Les patients obèses avec un IMC supérieur à 40 ou à 35 avec d’autres problèmes médicaux (hypertension, diabète, etc.) sont éligibles au SASI.

  • Le SADI est indiqué en particulier chez les super-obèses (IMC initial supérieur à 50) et particulièrement suite à l’échec d’une sleeve.

Les patients déjà opérés d’une Sleeve peuvent également envisager ce type d’opérations en cas de reprise de poids ou de problèmes liés à l’intervention (reflux acide, grande difficulté à s’alimenter, etc.).


Enfin, en cas de reflux important ou de maladie chronique du foie, la SASI représente une excellente solution.


Les complications liées à la chirurgie bariatrique SASI et SADI


Aucune chirurgie ne possède un risque 0. De la plus simple intervention, réalisée des centaines de fois par an, à la plus difficile, toute opération peut connaître des complications. Le taux de complication post opératoire de ces opérations est similaire à une Sleeve (hématome, hémorragie, fistule) ou un Bypass (fistule anastomotique).


Il est fréquent d’avoir de la diarrhée avec cette intervention ce qui témoigne de la malabsorption. Un traitement peut être donné pour la limiter.


Ces techniques SADI et SASI imposent un suivi nutritionnel avant et surtout après l’opération, afin d’avoir une alimentation équilibrée et bien répartie dans la journée, permettant un contrôle optimum du poids et évitant les déficits.


Différentes causes de l’obésité


Plusieurs éléments influencent la survenue de l’obésité. Il s’agit d’une maladie multifactorielle.


  • Le facteur génétique : beaucoup de personnes obèses ont au moins un parent dans la même situation. Une prédisposition héréditaire peut donc contribuer à l’apparition de cette maladie.

  • Le métabolisme : d’une personne à l’autre, ce dernier fait en sorte que chacun absorbe les aliments et les convertit de façon différente par exemple en chaleur ou en graisse.

  • Les mauvaises habitudes alimentaires : un excès d’apport calorique par rapport aux besoins de l’organisme conduit, inéluctablement mais différemment, chaque personne vers l’obésité. La multiplication des régimes trop agressifs peut participer à l’installation de l’obésité.

  • Le manque d’exercice physique : un mode de vie trop sédentaire peut participer au déséquilibre défavorable des apports alimentaires.

  • Le facteur environnemental : l’environnement professionnel, familial, social et économique influence le mode de vie et donc contribue au développement de l'obésité.

  • La psychologie : des troubles psychologiques sont fréquemment liés aux déséquilibres de l’alimentation : Troubles alimentaires

L’obésité et ses facteurs de comorbidité


Les facteurs de comorbidité désignent la présence d’un ou plusieurs trouble(s) lié(s) à une maladie primaire, en l’occurrence l’obésité. En effet, l'obésité s’accompagne malheureusement du développement d’autres pathologies ou troubles socio-psychologiques.


L’obésité est liée à d’autres maladies telles que :

  • l’hypertension artérielle ;

  • le diabète ;

  • les apnées du sommeil ;

  • la polyarthrose ;

  • diverses formes de cancers ;

… mais également est liée à des troubles sociaux et psychologiques :

  • problèmes d’estime de soi ;

  • troubles du comportement alimentaire ;

  • difficultés à faire face au regard d’autrui



estelle pasquier coach en obésité

Estelle Pasquier

Coach en Obésité

Portable / WhatsApp: (+ 33 ) 6 22 30 64 20







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